Jeudi 21 juin 2018, les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus à Luxembourg sur un vaste accord permettant à Athènes de quitter à terme, la tutelle de ses créanciers. Cet accord prévoit plusieurs mesures comme l’allongement de dix ans des échéances de remboursement d’une grande partie de la dette grecque (qui s’élève aujourd’hui à 180% du PIB) ou encore la possibilité aux Grecs de rembourser une partie des prêts à partir de 2032, contre 2022 jusqu’à présent.
Le commissaire européen aux Affaires Économiques et Monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière Pierre Moscovici s’est exprimé dans ces termes : » Ce que je veux dire surtout c’est le sens de ce que nous vivons ce soir. Ce n’est pas un moment banal. C’est un moment historique. La crise grecque s’achève ici, à Luxembourg, cette nuit. Nous sommes finalement arrivés au bout de ce chemin qui a été si long et si difficile, qui a été un peu long ce soir mais qui je crois était bien préparé. Ce moment est historique : Pour la Grèce tout d’abord, car ce sont huit ans d’efforts et de sacrifices qui s’achèvent et un nouveau chapitre qui s’ouvre ; Et pour la zone euro bien sûr, car la conclusion du programme met un point final symbolique à une crise existentielle pour notre monnaie unique, dont l’intégrité a été menacée, une crise à laquelle elle a survécu ». » Je suis heureux, a affirmé le ministre grec des Finances Euclid Tsakalotos. Pour que ça en vaille la peine, nous devons nous assurer que le peuple grec voit des résultats concrets », a-t-il ajouté.
La croissance du PIB a atteint 1,4% en 2017 et devrait être de 2,3% en 2019 et affiche un excédent budgétaire de 0,8 %.
Pour en savoir plus : http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-18-4261_en.htm
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