Peu de temps après le début de son mandat 2014-2019, la Commission européenne, sous l’impulsion du Président Juncker, a proposé un plan d’investissement pour l’Europe visant à renforcer la compétitivité en Europe et alimenter la relance des investissements dans les projets stratégiques en Europe afin de créer des emplois.
Plus d’information disponible dans la fiche d’information : Pourquoi faut-il un plan d’investissement pour l’UE ?
Le plan proposé est articulé en trois volets :
Le premier volet devrait permettre de débloquer au moins 315 milliards d’euro d’investissements au cours des trois prochaines années. Cela serait mis en œuvre à travers la création d’un Fonds européen pour les investissements stratégique (FEIS) qui serait financé conjointement par l’Union Européenne et la Banque Européenne d’Investissement (BEI). 16 milliards d’euros seraient garantis par l’UE et seraient complétés par 5 milliards en provenance de la BEI soit 21 milliards au total. Les États membres et le secteur privé auront également la possibilité de contribuer au fonds via des apports en capitaux. La Commission estime que le Fonds de 21 milliards permettrait de générer 315 milliards de financements par effet de levier. Ce montant pourra être plus important si les États membres et les investisseurs privés s’ y associent.
Plus d’information disponible dans la fiche d’information :D’où vient l’argent?
L’objectif du Fonds sera de soutenir des investissements stratégiques d’envergure européenne dans les infrastructures (réseaux haut débit, d’énergie, de transport), l’éducation, la recherche et l’innovation, l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique.
Plus d’information disponible dans la fiche d’information : Où ira l’argent?
Le plan d’investissement pour l’Europe vise également à mettre en œuvre une nouvelle approche de l’identification et de l’élaboration de projets d’investissement considérés viables qui rempliraient certains critères pour être sélectionnés par le Fonds mais pas uniquement. Des listes nationales ou régionales pourraient également être constituées en complément de la liste européenne.
Le troisième volet viserait à établir un environnement propice à l’investissement à l’échelle nationale et européenne. Le plan se concentrera d’abord sur une réglementation simple, claire, prévisible et stable afin d’encourager l’investissement à long terme notamment l’investissement privé en particulier celui des PME. L’union des marchés de capitaux est aussi étroitement associée à la réalisation du plan. En libérant les sources de financement non bancaires celles-ci pourraient « prendre le relais » des banques et ainsi diversifier l’offre de financements. Enfin, parachever le marché unique à travers une harmonisation des réglementations et la suppression des obstacles réglementaires à l’investissement offrirait un macro-environnement favorable à la réussite du plan Juncker.
Prochaine étape le 15 avril 2015, journée durant laquelle le Comité des régions rassemblera des décideurs politiques européens et des représentants locaux et régionaux pour qu’ils évaluent le Plan d’investissement dans une perspective locale.
Pour en savoir plus :
Calendrier et principales étapes : http://ec.europa.eu/priorities/jobs-growth-investment/plan/docs/factsheet5-timeline_fr.pdf
Le plan d’investissement pour l’Europe – question et réponses : http://ec.europa.eu/priorities/jobs-growth-investment/plan/docs/investment-plan-qa_fr.pdf
Communiqué de presse:
Le plan d’investissement Juncker doit compléter d’autres outils européens
Schulz : « Investir, c’est construire des ponts vers un avenir meilleur »
Interview:
Site de la Commission européenne sur le Plan d’Investissement : ici
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